“Vous est-il déjà arrivé d’être inondé d’une joie sans cause ?
Vous est-il déjà arrivé d’incarner l’amour absolu ?
Vous est-il déjà arrivé de voir au delà des ombres pour voir la lumière qui perce en leur cœur ?”
En vérité je vous le dis, tout est lumière, tout est amour, tout est joie ultime sans cause.
La causalité due à un événement heureux ou l’exultation face à la beauté de la nature, est comme une perche tendue par dame Nature et votre conscience supérieure pour vous indiquer la voie à suivre. A partir d’un certain seuil de conscientisation, d’expérimentation de la joie, de l’amour et de la paix, ils surgissent tel un geyser poussé par la force d’un processus dont vous êtes le maillon.
Car au fond, vous êtes un processus vivant sans condition, relié par le seul fait que le processus n’est produit par rien.
Au delà de la forme naissant par relation de cause à effet, qu’y a t-il ? Un processus en action. Le processus est action ET non action. Il est force agissante en le considérant comme tel, par votre pensée logique. Et il est non action lorsqu’il retourne à son état non observé : le néant, le vacuum, le vide plein d’énergie.
Une potentialité ? Un ensemble de potentialités ? C’est encore différent. L’ensemble des potentialités naissent d’une observation à une échelle quantique puisque nous sommes composés de quantas. Mais c’est encore là une conséquence. Non. Il est non action dans le sens où il EST, et par le fait d’exister il porte en lui tout ce qui peut être imaginé, supporté, etc.
Dans la non-action réside l’action. L’un et l’autre forment un tout.
Le Verbe, le Logos ?
D’une certaine manière, oui. Les mots sont un pale reflet de ce qui est et qui n’est pas à la fois, concurremment. Vous existez en tant que forme découlant d’un processus, mais en cessant d’exister à votre mort, le processus continue car CE processus n’est pas une conséquence. Il est ; et le simple fait que vous existiez en est la preuve.
Ce processus qui est à l’origine de la Vie, de toute vie, n’a pas de cause. Ce processus que les penseurs, scientifiques et hommes de foi tentent de disséquer comme étant ceci ou cela, n’est ni ceci ni cela. Il EST car il échappe à un niveau essentiel à toute cause, à toute forme, à toute incarnation, à tout. Il n’est donc pas conditionné.
Un jour, la causalité s’effacera pour laisser place à la joie d’être, sans artifices.
La joie est la joie, il suffit de s’en rappeler la chaleur et la vibration profonde pour soudain se sentir transporté dans un monde où rien ne peut obscurcir l’amour qui l’héberge.
Comme le petit enfant grandissant dans le sein de sa mère, inconscient des processus vitaux participant à sa construction, vous pouvez ignorer pendant de longs moments que l’amour est à l’origine de votre élaboration. A un certain niveau, vous êtes comme l’enfant se nourrissant tout naturellement par le cordon ombilical, inconscient du processus à l’œuvre. Vous êtes ce processus vital nourricier dont vous êtes le prolongement, via les lois de la Nature.
Qu’y a t-il de plus beau que de réaliser soudain que vous êtes nourri à chaque instant, pas seulement par la voie de la mastication et de la digestion, mais à un niveau plus profond, où vos cellules produisent, captent et digèrent sans cesse de la lumière afin de nourrir votre être d’un flot nourricier infiniment plus profitable que la nourriture physique.
Il arrive parfois, qu’à la faveur d’un alignement entre votre conscience supérieure, votre esprit conscient et la conscience universelle, vous soyez dans un état extatique où tout est lumière, amour, joie infinie. Cet état est votre état véritable. Vos cellules sont alors capables de ré-aligner toute votre vie selon un nouvel axe qu’il vous faut expérimenter pour en comprendre l’essence et l’importance. Cette forme d’amour est capable de tout transcender et d’avoir des répercussions immenses dans le tissus neuronal de votre société. Cette société réagit aux mêmes influences qui vous poussent à agir, à réagir, à aller dans un sens ou dans un autre. Cette impulsion du collectif est par conséquent due à l’ensemble des cellules – c’est à dire à chaque conscience composant l’ensemble de l’humanité.
Lorsque vous êtes aligné dans l’amour, vous brillez d’un éclat bien plus grand dans ce monde où l’ombre prédomine. Vous devenez tel un phare dans la nuit, guidant les âmes « perdues », égarées par leurs peurs, leurs croyances limitantes, etc.
Se peut-il que vous puissiez un jour vous nourrir plus sûrement de cette joie, amour, lumière-vibration-information que de nourriture physique de telle sorte de vous révéler tel que vous avez toujours été ?
Se peut-il que vous puissiez un jour vous extraire des boues de la peur, du sentiment d’abandon, de lutte et de la sensation de chaos ?
Se peut-il qu’un jour votre être tout entier s’aligne avec la vibration universelle d’amour qui est le véritable comburant de votre foi, de votre joie ?
Se peut-il qu’un jour vous soyez tel le petit enfant tétant sa mère, confiant que tout se passe comme il se doit ?
Se peut-il qu’un jour vous soyez cette joie enfantine que la joie illumine même dans les larmes ?
Se peut-il qu’un jour vous puissiez accéder à l’amour, infini, immortel, immanent, et inconditionnel pour tout ce qui est – y compris vos ennemis, vos dirigeants, vos croyances en un enfer ou purgatoire ?
Se peut-il que vous ayez un amour tel que vous voyez la beauté même dans ce que vous interprétez comme l’enfer ?
Cette beauté là est parfaite, et ne supporte aucun jugement, étant au delà de tout jugement sur la forme. Par essence cette beauté là est Ultime voire inaccessible, accessible en partie via le cœur et le Sans forme. Devenez le sans-forme au cœur de votre être, en votre hara, en votre cœur.
Même un instant, il illuminera tel un soleil votre vie et transformera irrémédiablement votre vision de la vie, du bien et du mal, de ce qui devrait être ou pas être… de sorte que vous vous souviendrez, dans les moments sombres, de cette lumière qui un jour, a irradié comme mille soleils, d’une foi, d’une confiance, d’une beauté à couper à le souffle.
La vie n’est pas cruelle, elle est le processus par lequel vous êtes.
Avec tout mon amour,
Sandrine
(c) Sandrine BUZIN, 17 mai 2014
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